Souvenir
argile, email
dimensions variables
parc 13 y 64, Playa, La Havane, Cuba
2010
Ce travail est issu d’une séparation physique, une expérience parmi les plus tristes que j’avais alors vécu. Ma vie a été rythmée par différentes séparations. Être éloigné des personnes importantes entraîne une difficulté à évoluer, une impossibilité à se projeter, à avancer. Celui qui reste ne peut plus rien faire d’autre qu’attendre. Ici je dépose l’empreinte de mes pieds dans un parc situé sur le chemin que j’empruntais quand j’allais rejoindre la personne dont j’ai été séparée, à équidistance de nos deux maisons. Je les ai laissées là-bas comme des vestiges d’une attente anonyme, figée dans le temps.